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Le chantre du « Nouveau Départ » a séduit 65% des béninois par son projet de société qui accorde une part belle aux réformes institutionnelles et structurelles pour le décollage économique du pays. Mais près de 3 ans après, les réformes  annoncées ont soit du plomb dans l’aile ou suscitent assez de contestations. Pour Houdou Ali, ce balbutiement des réformes est du fait de Amoussou Bruno et Houngbédi Adrien dont les soutiens n’ont pas été utiles au chef de l’Etat.

Comment des ténors de la politique comme Bruno Amoussou et Adrien Houngbédji peuvent être avec l’actuel locataire de la Marina, le président Patrice Talon et les réformes contenues dans le « PAG » peinent à aboutir? C’est la question que s’est posé l’ancien ministre Houdou Ali Invité ce dimanche 18 Novembre 2018 dans l’émission sociopolitique « Carte sur table  » de radio OCEAN FM. Pour ce porte parole de la fondation Mathieu Kérékou, les personnalités comme le président de l’Assemblée nationale et le président de l’alliance politique Union fait la Nation ont une grande part de responsabilité dans l’échec des réformes portées par le président Patrice Talon.

A en croire l’ancien président des jeunes révolutionnaires du Bénin sous le régime marxiste léninisme, les deux personnalités politiques que sont le président du parti du renouveau démocratique (Prd) et celui de l’ancien président du parti social démocrate(Psd) n’ont pas été soit à la hauteur de leur soutien au chef de l’Etat, soit ne sont pas sincères dans ce soutien.

« Comment des personnes comme Amoussou et Houngbédji peuvent soutenir le chef de l’Etat et tous ces réformes vont échouer ? » s’est-il interrogé.

Pour lui, ces deux personnalités ne sont pas n’importe qui sur le plan politique au Bénin. Il ne s’explique pas que leur proximité au chef de l’Etat ne l’ait pas aidé à éviter certaines erreurs qui auraient évité des échecs aux réformes; des réformes qui dans leur globalité ont été mal exécutées parce que non inclusives et non consensuelles. A le croire, l’essentiel des réformes n’ont pas porté leur fruit parce que le peuple n’a pas été consulté pour ces réformes. Selon lui, le délégataire d’un pouvoir ne peut l’exercer en s’écartant des attentes de ceux qui lui ont remis le pouvoir.

« C’est le peuple qui donne le pouvoir au nom de Dieu. le pouvoir s’exerce au nom du peuple, pour le peuple et par le peuple » précise t-il.

Selon lui, cette vérité ne doit pas échapper à la vigilance des deux dinosaures politiques qui n’ont certainement pas bien orienté  le chef de l’Etat ou n’ont pas eu le courage de lui faire des propositions utiles. Il les taxe d’avoir agir comme certains ministres le faisaient au tant du général Mathieu Kérékou. Ces ministres qu’il qualifie de « va t-en guerre », affirme t-il, vous font prendre des décisions qui vous font échouer. « Mais quand cela arrive et que vous perdez le pouvoir, vous n’avez plus personne derrière vous », précise t-il.
E. Djogbenou

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