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La rencontre du mercredi 19 décembre 2018,  entre les syndicats et le Président de la République,  est tout un symbole et marque la renaissance d’une symbiose retrouvée entre les deux grands partenaires.
2018 est pratiquement ensevelie avec sa dose d’incompréhension et 2019 s’ouvre déjà entre le gouvernement et les syndicats sous d’augures radieux.  Ils étaient 7 confédérations en tout cas, les plus représentatives à enterrer définitivement les incompréhensions pour instaurer avec le gouvernement des relations cordiales et fructueuses. Des deux camps, les messages sont à la réécriture d’une nouvelle forme de partenariat dynamique. Les syndicats sortent de la séance l’air suffisamment rassuré par rapport à ce nouveau contrat qui se formalise. L’optimisme se lisait sur les visages de ces responsables syndicaux très touchés par la bonne foi exprimée du Chef de l’Etat. Pour le Secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (Cgtb), Moudassirou Bachabi, l’heure est à l’instauration d’un cadre formel de confiance. « Nous sommes des partenaires.
 
Et comme des partenaires, nous ne devons pas nous faire des crocs-en-jambe. Il faut donc que tout ce que nous avons ressenti comme doute pendant que nous étions en contradiction avec le gouvernement ne se répète plus. Et je crois que là-dessus, le Chef de l’Etat s’est fermement engagé à améliorer les relations avec les organisations syndicales. Dès que le climat est amélioré et que les possibilités de concertation existent, on peut évacuer les problèmes au fur et à mesure », a expliqué le syndicaliste. Il poursuit en excluant même l’hypothèse de grève. « Il est évident que si le Chef de l’Etat maintient la sérénité avec laquelle il a échangé avec nous, et que nous échangions effectivement sur les vrais dossiers du pays, on va éviter les tensions et peut-être même qu’il ne viendra à l’idée de personne de recourir à l’exercice du droit de grève », a laissé entendre le syndicaliste.
Le  Secrétaire général de la Csa, Anselme Amoussou, a été aussi séduit par la disponibilité du Chef de l’Etat. « Je dois dire que la rencontre a été plutôt conviviale. Ce que nous avons également retenu de positif est la tenue de cette concertation. « Jusque-là, nous n’avons pas pu convenir d’un mode de partenariat de nature à honorer convenablement chacun de nous. Je pense que le moment est arrivé. Le gouvernement a la volonté d’établir avec les responsables syndicaux une véritable atmosphère de collaboration, de partenariat afin que les problèmes que nous avons en commun, les défis que nous avons à relever pour améliorer nos conditions de vie, nos conditions de travail, d’existence, que nous soyons tous collectivement en mesure d’y faire face », a laissé entendre le Chef de l’Etat Patrice Talon.
Des deux côtés, les deux acteurs ont fait preuve de disponibilité et d’écoute. Cette démarche du Chef de l’Etat envers les responsables des centrales et confédérations est une preuve d’humilité qui témoigne de a grandeur d’esprit de l’homme. A travers cet acte, le Chef de l’Etat démontre qu’il est un homme à l’écoute des préoccupations de toutes les classes sociales. Il exprime à travers cette disponibilité une ambition sans cesse renouvelée de maintenir un climat de paix avec toutes les couches de la société, en priorité les responsables des centrales et confédérations syndicales.
 
AT/Actubenin
 

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