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En réponse aux vœux des institutions de la République, le chef de l’Etat, s’est montré préoccupé par l’organisation des prochaines élections législatives. Patrice Talon a, par ailleurs,  appelé les uns et les autres à servir la  République avec foi, abnégation et amour, afin de remporter des « victoires qui font reculer le sous-développement et la pauvreté ». Lire son discours. 

Mesdames et Messieurs,

 C’est avec un plaisir tout aussi renouvelé qu’en recevant vos bons vœux auxquels je suis sensible, je vous formule en retour, les miens d’une année de grâces pour vous-mêmes, vos familles respectives et pour les Institutions que vous représentez.

Ces Institutions, comme l’ensemble du peuple béninois, sont engagées dans l’œuvre de transformation qualitative de notre pays, pour son développement et pour l’amélioration de nos conditions de vie.

Les motifs de satisfaction que vous avez relevés dans la mise en œuvre du Programme d’actions du gouvernement sont donc, forcément, au mérite partagé de tous.

Comme les efforts à accomplir pour davantage de progrès et de mieux-être relèvent de notre devoir collectif.

A ce propos, j’apprécie hautement la qualité de l’accompagnement que chacune de vos Institutions apporte à mon Gouvernement dans l’accomplissement de sa mission exaltante, et je sais pouvoir compter davantage sur elles pour relever les prochains défis qui se poseront à nous. D’ores et déjà, il va nous falloir, dans les prochaines semaines, organiser avec satisfaction des élections législatives, les 8èmes de l’ère du Renouveau démocratique.

Elles seront justement l’occasion d’éprouver les réformes politiques que nous avons initiées pour améliorer notre système et notre pratique politiques.

Elles devront être l’occasion, je le souhaite ardemment, de vrais débats de société pour permettre aux électeurs de faire des choix conséquents.

Dans cette perspective, je ne doute pas que chacune de nos Institutions jouera au mieux sa partition afin que notre pays sorte, une fois encore, grandi d’un processus électoral.

Je puis vous rassurer ici que mon Gouvernement prendra toute la part qui est la sienne comme il en a déjà donné le gage lors des consultations avec la Commission électorale nationale autonome (Cena), et comme il procédera sous peu à la convocation du corps électoral dans le strict respect des délais légaux.

Mesdames et Messieurs,

Cette disposition d’esprit, qui consiste à servir la République avec foi, abnégation et amour, doit nous habiter en permanence.

C’est elle qui permet d’affronter les épreuves avec confiance, et de remporter des victoires qui font reculer le sous-développement et la pauvreté.

Pour ce faire, la complémentarité de l’action des Institutions, dans le respect de leur indépendance, est un atout.

C’est pourquoi, nous félicitant de l’harmonie globale qui caractérise les rapports entre Institutions, je voudrais souhaiter qu’elle soit maintenue au cours des années à venir.

Vous réitérant mes bons vœux de prospérité individuelle et de réussite collective tout au long de l’année, je nous souhaite à tous le courage et le doigté nécessaires pour y arriver.

Tous ensemble, unis, nous en sommes capables.

 

Je vous remercie.

 

Actubenin

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