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Dans le cadre de la campagne nationale de transhumance, le préfet Mama Djibril Cissé,  garant de l’ordre public dans le département du Borgou,  est allé à la  rencontre des membres  du comité communaux  de transhumance. Au cœur des échanges, il a été essentiellement question des stratégies à mettre en œuvre en vue d’une cohabitation pacifique entre éleveurs et agriculteurs. C’était le week-end écoulé.
La transhumance est une activité source de conflits entre agriculteurs et éleveurs. Chaque année, on dénombre de nombreuses victimes dans le département du Borgou. Fort de ce constat, le préfet Mama Djibril Cissé a pris son bâton de pèlerin pour aller au contact des membres des comités communaux chargés de réguler la transhumance dans les Communes. L’objectif de cette descente de l’autorité de tutelle est de s’assurer de la mise en place des préalables pour une campagne nationale sans heurts. Il s’agit en fait de voir si les couloirs de passage des animaux ont été délimités de même que les aires de pâturage et les aires cultivables. L’autorité préfectorale a également focalisé son attention sur les portes d’entrée de transhumance définies au niveau des frontières pour réglementer les entrées et les  sorties des animaux. Plusieurs portes d’entrée de transhumance ont été donc visitées au niveau des  Communes frontalières.
A cette occasion, l’autorité est satisfaite des dispositions prises pour une campagne réussie sans effusion de sang. Suite aux échanges avec les comités communaux de transhumance, Mama Djibril Cissé, accompagné du  directeur  départemental adjoint  de la police républicaine et du représentant du Commandant  du 2ème  Bataillon Inter Armes (2ème Bia), a aussi pris l’avis des populations par rapport à la gestion actuelle de la transhumance. Occasion pour lui d’insister sur le  respect scrupuleux des couloirs, des espaces, des aires et des  portes réservés pour la transhumance. Cette attitude, selon lui, permettra de prévenir les conflits entre deux acteurs liés par l’histoire depuis des lustres. Au cours de ces échanges à bâton rompu, les populations ont eu droit à un exposé de l’autorité sur la nouvelle vision du gouvernement en ce qui concerne la coproduction de la sécurité.
Selon Mama Djibril Cissé, la Police Républicaine est une police de proximité. Les populations ont à cet effet le devoir de l’accompagner pour assurer convenablement leur rôle. A ce titre, il les a exhortées à collaborer avec celle-ci  en lui fournissant des informations vraies. La première autorité du Borgou n’a pas manqué de solliciter l’accompagnement des populations pour la réalisation du Programme d’actions du Gouvernement (Pag). Les populations, très émues de voir pour la première fois, une autorité de ce rang venir les entretenir, ont promis au préfet et sa suite, d’accompagner le gouvernement pour la concrétisation de sa vision.
 
Zéphirin Toasségnitché
(Br Borgou-Alibori)/Actubenin

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