Le maintien de Marie-Odile Attanasso au gouvernement du président Patrice
Talon témoigne de la pertinence des réformes qu’elle a initiées pour le compte de l’Enseignement supérieur. Sa détermination pour des réformes courageuses et pertinentes a donc payé.
Marie-Odile Attanasso, malgré les remous suscités par les réformes qu’elle a initiées pour faire de l’Enseignement supérieur un modèle dans la sous-région, a été reconduite à son poste lors du dernier remaniement ministériel. Ses efforts pour la mise en place d’un système éducatif performant répondant aux nouveaux défis de l’Enseignement supérieur ont donc payé. Marie Odile Attanasso a été à la hauteur de la tâche par son engagement, son courage, sa ténacité et sa détermination à traduire rapidement en réalité les réformes prévues dans le Pag pour son sous-secteur. Marie Odile Attanasso remplit efficacement sa mission pour l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, si bien que le chef de l’Etat l’a maintenue dans son gouvernement. Son ministère est l’un des secteurs qui ont connu plus de réformes depuis l’avènement du régime Talon. En effet, de la refonte de la carte universitaire à la mise en place d’infrastructures en passant par la création de de la CIIS à Sème, la restructuration du Conseil national pour l’éducation, l’organisation des examens nationaux de licence et de master, le pari des réformes devant permettre l’instauration d’un enseignement supérieur de qualité n’était pas gagné d’avance. Et pourtant, Marie Odile Attanasso a déjà à son actif plusieurs succès. La première était celle de la refonte de la carte universitaire. De 7 universités publiques à son arrivée, la décision de les ramener à 4 n’a pas reçu l’assentiment de certains députés.
Tantôt ferme, tantôt malléable, la patronne de l’enseignement supérieur a pu convaincre les acteurs politiques du bien-fondé de réduire le nombre d’universités publiques afin d’accroître l’efficacité des ressources de l’Etat accordées à ces universités. Et pour arriver à prendre la courageuse décision de retirer le statut d’Université à certains centres universitaires ou de fermer d’autres carrément, Marie Odile Attanasso a accepté payer le prix de l’impopularité.
AT