Nouveau gouvernement du chef de l’Etat, Patrice Talon, versement de commission occulte à la Cnss durant la période 2014-2015, Recensement administratif à vocation d’identification personnelle (Ravip). Voilà entre autres sujets débattus dimanche 5 novembre 2017 par l’économiste, Antoine Adoukonou. C’était sur l’émission sociopolitique « Cartes sur table » de Océan Fm.
L’invité s’est dit fier de la composition du gouvernement 2 de Patrice Talon, puisqu’il s’agit d’une équipe constituée de plusieurs jeunes capables d’apporter l’expertise nécessaire pour l’atteinte des objectifs du Pag. A en croire Antoine Adoukonou, le chef de l’Exécutif n’a pas voulu s’encombrer de certains hommes politiques qui se faisaient voir en organisant des séances de sensibilisation de la population sur le programme d’actions du gouvernement. Il apprécie la création d’un ministère dédié exclusivement aux Affaires sociales et à la Microfinance. Ce qui selon lui prouve que Patrice Talon est à l’écoute de son peuple. Au sujet de l’affaire relative au versement de commission occulte de 72 millions de Fcfa à certains responsables de la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) au cours de la période 2014-2015, l’invité de Hospice Houénou de Dravo souhaite que les présumés coupables soient traduits devant les juridictions de la République afin que les responsabilités soient situées. « Les cadres du pays n’ont pas encore pris conscience de l’enjeu que constitue le développement d’une Nation. C’est ce qui explique ces détournements de fonds », se désole l’économiste qui souhaite que les uns et les autres jouent leur partition pour aider les dirigeants qui se succèdent à la tête du pays. Antoine Adoukounou invite également la population à adhérer au Recensement administratif à vocation d’identification personnelle (Ravip) qui est un outil de développement. De ses propos, l’on retient que certains politiques sont méfiants de cet outil juste parce qu’il pourrait permettre d’extraire la liste électorale pour les jutes à venir. Il poursuit en précisant que la non installation des membres du bureau du Cos-Lépi s’expliquerait par le fait que le travail d’actualisation de la liste électorale que devra faire ce bureau sera pris en compte par le Ravip. « D’ailleurs, la Cour constitutionnelle a été déjà saisie sur ce dossier et sa décision pourra nous situer » a-t-il conclu.
Marcus Koudjènoumè