Le Directeur des Infrastructures, Jacques Ayadji est sorti de son couvent pour s’intéresser à l’actualité sociopolitique. Invité sur radio Tokpa, il a abordé plusieurs sujets au nombre desquels figurent en point de mire, la dernière décision de la Cour Constitutionnelle , qui fait injonction à l’Assemblée Nationale de désigner au plus tard le 21 décembre 2017, ses représentants devant siéger dans le Cos-Lépi.
Pour l’ancien syndicaliste , cette décision est presqu’une absurdité, et il n’y a pas de raison pour que les députés la respectent. D’ailleurs son plus grand souhait, »c’est que les députés puissent jeter à la poubelle cette décision de la Cour Constitutionnelle ». Jacques Ayadji a sans ambages exprimé son indignation face aux incohérences notoires que contient la décision. »la loi dit que le Cos-Lépi doit travailler de juin en décembre . Mais la Cour demande que le Cos-Lépi travaille de décembre en juin », s’est-il indigné. Il trouve que la Cour veut se mettre au dessus de la loi, ce qui est inadmissible. Et de l’analyse des différentes décisions des sept sages de la Cour Constitutionnelle , il en est arrivé à la conclusion que cette cour, est »une Cour politicienne ».
Pour rappel, Jacques Ayadji, aujourd’hui ardent défenseur du Président Patrice Talon, a été l’un de ceux qui ont farouchement combattu l’élection de ce dernier à la tête du Bénin. Ces prises de position depuis sa nomination étonnent plus d’uns. Même si au lendemain de sa nomination , il a affirmé être désormais au couvent, il n’hésite pas à sortir par moment pour défendre la rupture.
Cochimau HOUNGBADJI / Beninwebtv