C’est dans la peau de superviseur départemental du Ravip que le ministre d’Etat chargé du Plan et du développement est descendu dans l’Atacora et la Donga le week-end écoulé. De Bassila à Djougou, en passant par Copargo, Tanguiéta et Natitingou, Abdoulaye Bio Tchané est allé constater le démarrage effectif des opérations lancées depuis le 11 novembre 2017.

Malgré quelques difficultés, la mobilisation des populations ne fait l’ombre d’aucun doute dans ces deux départements. Ce qui a réjoui le numéro 2 du gouvernement. « Je suis satisfait de ce que j’ai observé. Avec l’engouement que j’ai vu partout où je suis passé, il est clair que les populations ont marqué leur adhésion au Ravip », a déclaré le ministre. A chaque étape de la tournée, Abdoulaye Bio Tchané a eu des échanges avec les populations. Occasion pour lui de leur exposer les avantages du Ravip. « Lorsque nous aurons fait le Ravip, nous allons inscrire notre pays dans la modernité. Chaque citoyen de ce pays sera porteur d’un numéro et par ce numéro, on peut le retrouver partout. Par ce numéro, il peut tout faire. Il aura son acte de naissance, sa carte d’identité, son passeport, et une couverture médicale », a-t-il déclaré. De quoi motiver les populations qui, depuis toujours, ont eu d’énormes difficultésavec l’état civil. Pour la réussite du Ravip, le ministre d’Etat chargé du Plan et du développement sait qu’il faut l’implication des acteurs socioculturels dans chaque localité. C’est ainsi que Abdoulaye Bio Tchané a rencontré les têtes couronnées, les autorités morales et religieuses ainsi que les conseils communaux, pour susciter leur adhésion. « Sa réussite est notre réussite, son échec est notre échec. Et nous ne voulons pas qu’il échoue ; c’est pourquoi nous devons tous accompagner le Ravip », s’est exclamé le porte-parole des sages de la commune de Bassila. Les petites difficultés observées sur le terrain seront vite corrigées, a promis le ministre d’Etat, Abdoulaye Bio Tchané.
AT