Au Tchad, l’inquiétude monte au sujet de la santé de l’ancien rebelle, Abdelkader Baba Laddé. Emprisonné depuis trois ans suite à des poursuites pour plusieurs chefs d’accusation tels que détention illégale d’armes de guerre, rébellion, association de malfaiteurs, incendie volontaire et viol, le chef militaire ne parvient pas à rentrer dans la capitale pour se soigner. Livré à la justice tchadienne le 2 janvier 2015 par la Centrafrique où il s’est réfugié après avoir échappé à une tentative d’arrestation des forces tchadiennes, Abdelkader Baba Laddé a été interné à Ndjamena, la capitale, puis transféré au bagne de Koro Toro, en plein désert. Malade depuis plusieurs semaines, il a été déplacé à Moussoro, la ville la plus proche de la prison, où le médecin qu’il l’a examiné a sollicité des examens supplémentaires. Maintien en détention Dans une lettre au garde des Sceaux, le représentant de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) pour la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), Dobian Assingar, s’inquiète de l’état de santé du prisonnier et s’interroge sur les raisons de son maintien en détention alors qu’une ordonnance du chef de l’Etat a amnistié tous les rebelles à l’occasion de la proclamation de la IVe République au mois de mai 2018. De source judiciaire, l’administration pénitentiaire s’active à transférer l’ancien chef rebelle à un endroit où il pourra bénéficier des soins. La même source précise cependant que Baba Laddé ne peut bénéficier de l’amnistie du chef de l’Etat parce que certains chefs d’accusation pour lesquels il est poursuivi ne figurent pas dans l’ordonnance d’amnistie. Ce sera donc à la cour criminelle devant laquelle il comparaîtra de décider de son sort.
Le ministre de l’Eau et des mines, Samou Séidou Adambi, accompagné de Camille Dansou, directeur général de la Soneb, a entamé, lundi 13 août 2018, une tournée dans la partie septentrionale du pays. L’objectif de cette sortie est de visiter les chantiers lancés dans le cadre du projet d’adduction d’eau en milieu urbain. Sur le barrage de l’Okpara, l’autorité ministérielle s’est insurgée contre le retard des travaux.
Les villes de Djougou et de Parakou, ont reçu la visite du ministre de l’Eau et des mines dans le cadre de sa tournée dans le Nord du pays. Mais avant la visite de chantiers, Samou Séidou Adambi a échangé avec le préfet de la Donga, Eliassou Souleymane Biao. Les deux personnalités ont passé en revue les questions d’eau dans le département. Le ministre a souhaité que le préfet s’implique davantage dans la sensibilisation afin que les populations s’abonnent au réseau de la Soneb au prix promotionnel de 50.000 FCfa. Prenant la parole, le préfet a promis de se mettre dans la danse afin de permettre à la Soneb d’avoir assez d’abonnés dans la Commune de Djougou. Il a recommandé qu’une célérité soit observée dans la pose des compteurs des abonnés. La première étape de sa visite est le barrage de Sasirou située dans le 1er arrondissement de Djougou. Cette infrastructure qui a une capacité de 1 million mètres cubes alimente toute la commune. Selon les explications de Babatundé Samuel Biao, chef de la mission de contrôle, ce barrage dispose d’une station de pompage de 50 mètres cubes par heure.
Samou Séidou Adambi et sa suite se sont rendus sur la station de traitement d’eau de Djougou pour constater de visu le fonctionnement de la station. La délégation a ensuite poursuivi sa visite sur le site du château d’eau offert à la population par l’église protestante méthodiste de la localité. Ce château d’une capacité de 500m3 possède un réservoir de 190m3. L’autorité ministérielle s’est également rendue sur la station de traitement de Barienou pour constater le fonctionnement des sept forages d’une capacité de 55m3. A la fin de sa visite, l’autorité a rassuré les populations des mesures prises pour la fourniture d’eau potable à Djougou. « Pendant 50 ans, la ville de Djougou ne connaîtra plus de problème de fourniture d’eau potable. En 2021, nous allons tenir l’échéance de l’accès à l’eau potable pour tous », a-t-il déclaré.
L’étape de Parakou
Après Djougou, la délégation a mis le cap sur la ville de Parakou. Ici, Samou Adambi a constaté le niveau d’exécution des travaux prévus dans le cadre du projet de renforcement du système d’alimentation en eau potable à Parakou et environs. A cet effet, c’est le barrage de l’Okpara où est construit actuellement une station de pompage de 2000 m3 qui a reçu la visite du ministre. Le chantier confié à l’entreprise Cgc est à un taux d’exécution physique de 26,41%. Ce retard n’est pas tout du gout du ministre de l’Eau. Il a donc instruit le directeur général de la Soneb, Camille Dansou pour une mission afin de maintenir la pression sur l’entreprise. A la fin de la visite, Djibril Mama Cissé, préfet du Borgou a remercié le président Patrice Talon pour avoir pensé à Parakou. Rachidi Gbadamassi, député de la 8ème circonscription électorale a affirmé que désormais les aveugles ont vu à Parakou. « Patrice Talon a promis, il l’a fait. On peut dire que c’est un homme de parole », a-t-il souligné.
Armel Nelson Avadémey/Actubenin
Les villes de Djougou et de Parakou, ont reçu la visite du ministre de l’Eau et des mines dans le cadre de sa tournée dans le Nord du pays. Mais avant la visite de chantiers, Samou Séidou Adambi a échangé avec le préfet de la Donga, Eliassou Souleymane Biao. Les deux personnalités ont passé en revue les questions d’eau dans le département. Le ministre a souhaité que le préfet s’implique davantage dans la sensibilisation afin que les populations s’abonnent au réseau de la Soneb au prix promotionnel de 50.000 FCfa. Prenant la parole, le préfet a promis de se mettre dans la danse afin de permettre à la Soneb d’avoir assez d’abonnés dans la Commune de Djougou. Il a recommandé qu’une célérité soit observée dans la pose des compteurs des abonnés. La première étape de sa visite est le barrage de Sasirou située dans le 1er arrondissement de Djougou. Cette infrastructure qui a une capacité de 1 million mètres cubes alimente toute la commune. Selon les explications de Babatundé Samuel Biao, chef de la mission de contrôle, ce barrage dispose d’une station de pompage de 50 mètres cubes par heure.
Samou Séidou Adambi et sa suite se sont rendus sur la station de traitement d’eau de Djougou pour constater de visu le fonctionnement de la station. La délégation a ensuite poursuivi sa visite sur le site du château d’eau offert à la population par l’église protestante méthodiste de la localité. Ce château d’une capacité de 500m3 possède un réservoir de 190m3. L’autorité ministérielle s’est également rendue sur la station de traitement de Barienou pour constater le fonctionnement des sept forages d’une capacité de 55m3. A la fin de sa visite, l’autorité a rassuré les populations des mesures prises pour la fourniture d’eau potable à Djougou. « Pendant 50 ans, la ville de Djougou ne connaîtra plus de problème de fourniture d’eau potable. En 2021, nous allons tenir l’échéance de l’accès à l’eau potable pour tous », a-t-il déclaré.
L’étape de Parakou
Après Djougou, la délégation a mis le cap sur la ville de Parakou. Ici, Samou Adambi a constaté le niveau d’exécution des travaux prévus dans le cadre du projet de renforcement du système d’alimentation en eau potable à Parakou et environs. A cet effet, c’est le barrage de l’Okpara où est construit actuellement une station de pompage de 2000 m3 qui a reçu la visite du ministre. Le chantier confié à l’entreprise Cgc est à un taux d’exécution physique de 26,41%. Ce retard n’est pas tout du gout du ministre de l’Eau. Il a donc instruit le directeur général de la Soneb, Camille Dansou pour une mission afin de maintenir la pression sur l’entreprise. A la fin de la visite, Djibril Mama Cissé, préfet du Borgou a remercié le président Patrice Talon pour avoir pensé à Parakou. Rachidi Gbadamassi, député de la 8ème circonscription électorale a affirmé que désormais les aveugles ont vu à Parakou. « Patrice Talon a promis, il l’a fait. On peut dire que c’est un homme de parole », a-t-il souligné.
Armel Nelson Avadémey/Actubenin