Le classement du Doing Business 2018 est désormais disponible. Le Bénin est logé à la 151ème place. Un rang meilleur que celui de l’année dernière où le Bénin avait occupé la 155ème position.
Le point sur le classement
• Au 25e rang du classement Doing Business, Maurice affiche le meilleur score de toute l’Afrique subsaharienne.*
• Quatre autres pays tirent leur épingle du jeu en ce qui concerne la facilité de faire des affaires : le Rwanda (41e rang), le Kenya (80e), le Botswana (81e) et l’Afrique duSud (82e).
• À l’inverse, la Somalie (190e rang), l’Érythrée (189e), le Soudan du Sud (187e) et la République centrafricaine (184e) occupent les dernières places du classement.
• Parmi les autres poids lourds économiques de la région, la République démocratique du Congo ressort au 182e rang, derrière le Soudan (170e), l’Éthiopie (161e), le Nigéria (145e), la Tanzanie (137e) et l’Ouganda (122e).
• Le Rwanda fait partie des pays les plus avancés du monde en termes de transfert de propriété (2e rang du classement) et d’obtention de prêts (6e). Grâce à l’efficacité de son registre foncier, sept jours suffisent pour concrétiser une mutation, qui revient à 0,1 % seulement de la valeur du bien, comme en Nouvelle-Zélande.
• Maurice se distingue des autres pays de la région par des réglementations commerciales parmi les moins tatillonnes dans deux thématiques couvertes par le rapport Doing Business : obtention des permis de construire (9e rang) et paiement des taxes et impôts (10e).
• Quatre économies d’Afrique subsaharienne figurent dans le top 10 des pays où l’accès au crédit est le plus facile : la Zambie (2e place), juste derrière la Nouvelle-Zélande, et, au 6e rang, le Rwanda, le Malawi et le Nigeria (pour un rang moyen de 115).
• La région affiche des contreperformances pour le raccordement à l’électricité (avec un rang moyen de 148), le commerce transfrontalier (137) et le transfert de propriété (131). Il faut en moyenne 115 jours pour obtenir un raccordement électrique permanent au réseau, contre 92 jours en moyenne dans le reste du monde.
Le point sur les réformes
• L’an dernier, un nombre record de 83 réformes ont été introduites pour faciliter les affaires dans 36 des 48 pays subsahariens couverts par le rapport.Avec 31 % de toutes les réformes mises en œuvre dans le monde l’an dernier, l’Afrique subsaharienneaffiche des performances inédites, toutes régions confondues.
• L’Afrique subsaharienne est globalement la région laplus représentée dans le classement 2018 des pays les plus réformateurs, avec trois paysplacés dans le top 10 mondial : le Malawi, le Nigéria et la Zambie.
• De nombreux autres pays subsahariens ont introduit au moins trois réformes l’an dernier : le Kenya (6 réformes), la Mauritanie, le Nigeria, le Rwanda et le Sénégal (5 réformes chacun), le Malawi, Maurice et le Niger (4 réformes chacun) et l’Angola, le Bénin, Cabo Verde et la Zambie (3 réformes chacun).
• L’Afrique subsaharienne est à l’origine de 14 des 22 réformes mises en œuvre dans le monde pour l’obtention des permis de construire.Des pays comme le Bénin, Cabo Verde, le Gabon, le Ghana, la Guinée, le Niger, le Nigéria, la République démocratique du Congo et les Seychelles ont tous facilité la délivrance de ces permis en publiant en ligne les réglementations relatives à la construction.
Les faits saillants depuis 15 ans
• Depuis le lancement du rapport Doing Business en 2003, la région a introduit 798 réformes au total.
• Les grands pays réformateurs sont le Rwanda (52 réformes), le Kenya (32) et Maurice (31).
• La région s’est surtout concentrée sur la création d’entreprise (163 réformes), devant l’obtention des prêts (112) et le commerce transfrontalier (108).
Les délais moyens pour créer une entreprise dans la région sont passés de 61 jours en 2003 à 22,5 jours actuellement.