Le personnel parlementaire entretenu sur la citoyenneté
La formation continue initiée par le Président Louis Gbèhounou Vlavonou se poursuit à l’Assemblée nationale du Bénin. Pour ce lundi 8 août 2022, c’est à Moukaram Badarou, Directeur adjoint du Cabinet du Président de l’Assemblée nationale qu’est revenu l’honneur d’entretenir le personnel civil et militaire sur le thème qu’est : » La citoyenneté ». Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, l’orateur a remercié le Président pour avoir pris cette initiative qui va booster le patriotisme du personnel civil et militaire du Parlement béninois.
El-Hadj Affissou Anonrin
Selon le dictionnaire Larousse qu’il a consulté, Moukaram Badarou a défini la Citoyenneté comme : « une situation positive créée par la pleine reconnaissance aux personnes de leur statut de citoyen qui dispose, dans une communauté politique donnée, de tous ses droits civils et politiques ». Il a par ailleurs ajouté que « La Citoyenneté est l’état ou la qualité de citoyen qui permet à un individu d’être reconnu comme membre d’une société, d’une cité dans l’Antiquité, ou d’un Etat de nos jours, et de participer à la vie politique ».
Poursuivant ses propos, il a aussi fait savoir que la citoyenneté est le statut juridique qui permet à un individu de devenir citoyen.
Poursuivant ses propos, il a indiqué que la Citoyenneté donne accès à l’ensemble des droits politiques, tout en créant des devoirs, permettant de participer à la vie civique d’une société ou d’une communauté politique, par opposition au fait d’être simple résident.
« Juridiquement, la Citoyenneté peut être définie comme la jouissance des droits civiques attachés à la nationalité, c’est-à-dire la jouissance de l’ensemble des droits privés et publics qui constituent le statut des membres d’un État donné qui les reconnaît comme tels. Dans ce cadre, le citoyen est celui qui, appartenant à la « cité », dispose des droits, (notamment le droit de vote, d’éligibilité, d’accès à la fonction publique…) et est soumis à des devoirs au nom de l’intérêt général ».
Pour Moukaram Badarou, on ne saurait en aucun cas dissocier la notion de citoyenneté du citoyen. Et à ce propos, « Le citoyen n’est pas seulement un sujet de droit individuel. Mais il aussi est détenteur d’une part de la souveraineté politique », a-t-il dit.
L’accent dans l’exposé a été aussi mis sur les droits et devoirs du citoyen. Selon le communicateur, un citoyen dispose des droits civils et politiques à savoir entre autres : jouir des libertés individuelles ; avoir la liberté de conscience, d’expression, d’aller et de venir, de se marier et d’avoir des enfants ; bénéficier de la présomption d’innocence en cas de difficulté avec la police ou la justice ; avoir un avocat pour le défendre en cas de besoin ; être traité par la justice selon une loi égale pour tous ; avoir la liberté de participer à la vie publique de son pays et d’être candidat à toutes les fonctions si l’on remplit les critères fixés par la loi. En revanche, la jouissance régulière et légale de ces droits impose au citoyen un certain nombre de devoirs ; le devoir étant une obligation qui peut être de nature juridique ou morale. A ce sujet, on peut distinguer, selon Moukaram Badarou trois grands types de devoirs principaux que sont : les devoirs individuels ; les devoirs liés à la collectivité et à l’éthique générale ; les devoirs liés à la loi.