Après le pont de Kandi, il y a quelques semaines, c’est le tour du pont de la Sota, dans la Commune de Malanville, de céder hier mercredi 05 septembre 2018. Cela, sous l’effet des eaux de ruissellement des pluies qui se sont abattues sur la ville ces derniers temps, bloquant ainsi le trafic.
Impossible pour les transporteurs nigériens en transit au Bénin de rallier leur pays par voie terrestre en passant par Malanville. Le seul ouvrage de franchissement situé à l’entrée de la ville en provenance de Kandi a cédé sous la forte pression des eaux pluviales. Longtemps fragilisées, les poutres en béton armé ont fini par lâcher, perturbant ainsi le trafic sur l’infrastructure située entre la station Total et l’ancien poste de douane. Seuls les véhicules légers peuvent traverser le pont. Alertés, le préfet du Borgou, Mouhamadou Moussa et le maire de Malanville, Inoussa Dadakoué ont effectué une descente sur le terrain pour évaluer l’ampleur des dégâts et prendre les mesures qui s’imposent. Comme première mesure, l’autorité préfectorale a interdit tout passage sur le pont en attendant l’élaboration d’un autre plan de circulation. Mahamadou Moussa a rassuré les usagers et les a invités à la patience. Selon lui, les techniciens sont à pied d’œuvre pour corriger la situation pour la reprise du trafic dans un bref délai. « C’est une situation exceptionnelle et il faut une mesure exceptionnelle. Le chef de l’Etat en est conscient dans la mesure où le Conseil des ministres a déjà autorisé la reprise du tronçon Béroubouay-Malanville. Ce n’est qu’une question de temps pour que ces différentes catastrophes puissent être conjuguées au passé », a laissé entendre le préfet. Il faut noter que Karimama vit également la même situation puisque le pont qui relie la ville à Kandi est aussi endommagé.
Zéphirin Toasségnitché
(Br : Borgou-Alibori)