Porto-Novo, 26 Déc. (ABP)- L’assemblée nationale a examinée et votée ce mardi, sous la houlette du président Adrien Houngbédji, en présence du ministre de la justice et quelques hauts gradés de la police et de la gendarmerie, la loi 2017- 41 portant création de la police républicaine en république du Bénin.
La représentation nationale, par 54 voix pour et 22 contre, a donné son accord pour la mise en place de cette force paramilitaire qui cumule désormais la police et la gendarmerie nationales pour une efficience dans la mission de défense et de sécurité qui leur est dévolue.
La présente loi qui crée une force unique de sécurité intérieure apporte, indique-t-on, une solution à la délinquance et à la criminalité multiforme auxquelles les populations des contrées béninoises sont confrontées et qui les amènent à exiger plus de sécurité de leur gouvernement.
Cette force dénommée police républicaine, adoptera le modèle de police communautaire et établira des partenariats stratégiques avec la population pour réduire la criminalité, juguler les crises intérieures afin de créer un environnement propice au développement. L’adjectif « républicaine », confie-t-on, a été choisi pour marquer la différence avec la police nationale.
Le texte de loi ainsi adopté comporte 9 articles abordant successivement la création, la dénomination, les attributions, la composition, les organes de direction et de contrôle de la force créée ainsi que le statut du personnel, les dispositions abrogatoires, transitoires et finales. Il abroge toutes dispositions antérieures contraires notamment la loi n° 90-016 du 18 juin 1990 portant création des forces armées béninoises en ce qui concerne la gendarmerie nationale ainsi que le décret n°90-186 du 20 août 1990 portant création attribution, organisation et fonctionnement de la direction générale de la police nationale.
Toutefois, il a été recommandé qu’un travail de sensibilisation se fasse à l’endroit des différents corps de la police et de la gendarmerie afin qu’ils soient mieux informés et rassurer sur la préservation de leur droits acquis.
ABP/MS/DKJ