Dans le cadre de la mise en œuvre de sa nouvelle politique sécuritaire de l’escorte des marchandises en transit vers l’hinterland, Bénin control a organisé le weekend écoulé, à l’endroit des douaniers en poste dans l’Ouémé-Plateau, une séance de formation sur sa nouvelle technologie.
En vue d’épargner les tracasseries routières à sa clientèle, Bénin control a élaboré, en collaboration avec les disciples de St Mathieu, une nouvelle technologie pour la sécurité de l’escorte des marchandises en transit vers l’hinterland. Les douaniers sont désormais aptes pour la mise en œuvre de la nouvelle technologie de Bénin control pour la sécurisation sans faille de l’escorte des marchandises en transit vers l’hinterland. Il ne sera plus question que le transit de l’escorte des marchandises se fasse du point A au point B avec un seul fonctionnaire des douanes. Le disciple de St Mathieu travaillera en binôme avec un agent de Bénin control. Ceci, grâce à une balise qui sera posée sur le véhicule pour le transport de la marchandise en transit. Grâce à cette nouvelle technologie, le véhicule sera suivi par le système de géolocalisation. Un système qui n’a aucun lien avec celui mis en place courant 2011-2012, du fait de la balise, qui cette fois-ci est intelligente. La modernité de cet outil de dernière génération est á l’opposé de celui utilisé par le régime défunt. A titre illustratif, lorsqu’elle traverse une zone non couverte, la balise communique avec le système satellitaire et enregistre les données. Une fois dans une zone accessible, elle envoie les données dans la salle de contrôle où se trouve le binôme douanier-agent de Bénin control. La preuve que les informations distillées sur les réseaux sociaux et qui font état de ce que les agents de Bénin control remplaceront les fonctionnaires de l’Etat dans le cadre de cette opération sont dénuées de tout fondement. Elles ne sont pas vérifiées. Non seulement cette réforme permettra de réduire de façon considérable les tracasseries routières, mais également elle dispense les douaniers d’avoir à suivre physiquement les marchandises en transit.
Odi I. Aïtchédji